Les Vespérales : un nom, un éclairage.

Les Vespérales ont pour vocation d’illuminer le soir de la vie. Ce cap, on le désire ardemment doux, sans contrainte, apaisé. C’est, comme l’écrivait Cicéron, le temps d’une retraite qui est une disposition de l’esprit, celui de la liberté qui est « de savoir être à soi ».

C’est un mot qui a une belle sonorité. Comme le murmure de l’eau qui vient adoucir le cours du temps. Comme le son de la cloche annonçant le début des vêpres qui commémorent la création du monde et en célèbre la beauté.

« C’était encore l’heure vespérale, qu’il avait appelée l’heure du Titien, parce que toutes les choses y resplendissent finalement d’un or très riche et illuminent le ciel, plutôt qu’elles n’en reçoivent la lumière. »

— Gabriele D’Annunzio, Le Feu, 1900